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Si un maillon de la chaîne alimentaire venait à manquer ceci pourrait entraîner une perturbation de l'écosystème.

 

1.       Le pôle nord : l’Arctique

L’arctique est la région entourant le pôle nord, à l’intérieur et aux abords du cercle polaire se situant à l’opposée de l’antarctique. L'Arctique est constitué principalement d'un océan gelé (banquise) entouré de terres très froides (toundra).

La région arctique est unique par sa nature. Les cultures locales et les peuples indigènes (Inuit, Lapons, Samoyèdes, ...) se sont adaptés à son froid et ses conditions extrêmes (peu ou pas de végétation, nuit polaire, ...). Elle occupe une position clé dans l'équilibre physique, chimique et biologique de la planète. Elle est très sensible aux changements climatiques et ses réactions se répercutent largement sur l'état global de l'environnement : cette région est considérée par les chercheurs comme le premier indicateur des modifications futures du climat.

De nombreux animaux y vivent, notamment les ours polaires ; les plus touchés par l’effet de serre.

L'ours blanc ou ours polaire (Ursus maritimus ou Ursus arctos maritimus) est un grand mammifère, le plus grand carnivore terrestre, au sommet de sa chaîne alimentaire. Parfaitement adapté à son habitat, il possède une épaisse couche de graisse ainsi qu'une fourrure qui l’isole du froid, la couleur blanche de son pelage lui assure un camouflage idéal sur la banquise et sa peau noire lui permet de mieux conserver sa chaleur corporelle. Sa survie dépend essentiellement de la banquise et de la productivité marine. Il chasse aussi bien sur terre que dans l'eau. L'ours blanc fait partie de la liste rouge des espèces menacées de l'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature). Le réchauffement climatique restreint leur habitat en faisant fondre la banquise ; cela pourrait entraîner la disparition des deux tiers des ours polaires dans le monde d'ici 2050, selon des études publiées par les USA. le Bureau géologique américain, montrent que les superficies de glaces arctiques formant l'habitat des ours populaires en été vont se réduire de 42% au cours des prochaines décennies. L'été est une période cruciale de chasse et de reproduction pour ces mammifères. L'équipe de l'U.S. Geological Survey, a analysé durant six mois un ensemble de données pour établir la relation directe entre la superficie des glaces arctiques et la survie des ours polaires, dont la population totale est estimée entre 20'000 et 25'000.

    

D’autres espèces sont en voie de disparition :

- le renne ou caribou (ils sont dévorés par les ours polaires ne pouvant plus chasser sur la banquise)

 

- le bœuf musqué

 

- le lièvre arctique

 

- le lemming (rongeur nordique de forme trapue, apparenté au campagnol)

 

 

Bien sûr, le pôle nord n’est pas le seul a être touché par l’effet de serre ; en effet, la péninsule antarctique se réchauffe cinq fois plus vite que le reste du monde. Les eaux du vaste océan sont déjà plus chaudes sur une profondeur de 3000 mètres.