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2.     Le pôle sud : l’Antarctique

L'Antarctique est le continent le plus méridional de la Terre. Situé au pôles Sud, il est entouré de l'océan glacial austral. il est aussi bordé par la mer de Ross et la mer de Wedell. Quelques 98% de la surface sont recouverts d'une couche de glace faisant en moyenne 1,6 km d'épaisseur. L'Antarctique est le continent le plus froid, le plus sec et le plus venteux. C'est également le continent le plus élevé au-dessus du niveau de la mer. Puisqu'il n'y tombe que peu de précipitations, excepté sur les côtes, l'intérieur du continent constitue le plus grand désert du monde. Il n'y pas de population permanente, et l'Antarctique n'a jamais connu de population indigène. Seuls des plantes et des animaux adaptés au froid y survivent, y compris des manchots, des phoques, des mousses, du lichen et de nombreux types d'algues.

Ces différentes espèces animales et végétales sont en voie de disparition à cause de l’effet de serre :

- Le Manchot : Le rapport, Antarctic Penguins and Climate Change, démontre que les quatre populations de manchots vivant sur l’antarctique subissent de plus en plus de pressions. Pour certains, le réchauffement de la planète leur enlève le précieux sol sur  lequel ils élèvent  leurs petits.  Pour d'autres, la nourriture  se raréfie suite  à  l'augmentation  des  températures.  « Les manchots d’Antarctique ont  déjà traversé beaucoup d’épreuves »  explique Anna Reynolds, Directrice députée du programme Changement Climatique du WWF.  « Aujourd'hui, ces animaux symboles de l'Antarctique devront  mener une bataille sans pitié pour s'adapter à ce changement de climat sans précédent.».

– Les manchots à jugulaire : Dans l’ouest de la péninsule antarctique, la banquise, qui se forme à partir de l’eau de mer, a vu sa surface réduite de 40% par rapport à 1981. Ce qui entraîne la diminution du krill, principale source de nourriture les manchots à jugulaire. Le nombre de jugulaires a diminué de 30 à 66% dans certaines colonies, et le manque de nourriture rend la survie difficile pour les petits.

                                                 

- Les manchots papous dépendent de plus en plus du krill étant dans la même situation que les manchots à jugulaire.

- Le Manchot empereur, le plus grand et le plus majestueux des manchots au monde, a vu quelques unes de ses colonies diminuées de moitié durant ces 50 dernières années. Les températures plus élevées en hiver et les vents plus violents rendent la banquise sur laquelle les manchots élèvent leurs petits de plus en plus fragile. Depuis plusieurs années, la glace commence à se briser trop tôt et beaucoup d’œufs et de petits sont emportés avant d’être capables de survivre seuls.

 

- Les Manchots Adélie vivant Sur la côte, au nord-ouest de la péninsule antarctique (où les conséquences du réchauffement font les plus gros dégâts), ont vus leur chiffre diminué de 65% ces 25 dernières années. Non seulement, la nourriture se fait plus rare suite à la disparition de la banquise, mais en plus, les papous, cousins des Adélies et mieux adaptés à la chaleur, ont envahi la région. Les températures plus élevées permettent à l’atmosphère de mieux garder l’humidité, ce qui entraîne des chutes de neige plus importantes. Les scientifiques sont inquiets pour la survie des manchots Adélies qui ont besoin d’une terre dénuée de neige et de glace pour élever leurs petits. Cette espèce risque tout simplement de disparaître au profit de son cousin, le manchot papou.

 

- Le phoque: À l'image de l'ours polaire, le phoque est également menacé par le réchauffement climatique. En 2002, année où la banquise a eu du mal à se reconstituer dans le Golfe du Saint-Laurent, 75% des bébés phoques sont morts. Cette année, la situation risque de se répéter si aucune mesure n'est prise. 

- Le lichen est le résultat de la symbiose entre un champignon hétérotrophe et une algue verte ou une cyanobactérie, autotrophes (chlorophylliens).

 

- Différentes algues : Des fossiles d’algues microscopiques trouvés dans des roches sédimentaires sous l’océan Antarctique confirment de grandes variations du climat au cours des derniers 10 millions d’années.

 

 

Plusieurs conventions ont été votés comme la convention pour la conservation de la faune et la flore marine de l'Antarctique (CCAMLR, Canberra, 1980).

Même si ces espèces ont toujours été menacées par les Hommes notamment a cause de la chasse, mais l’effet de serre est un adversaire terrible pour eux : en effet si nous ne faisons rien, l’état des pôles va se dégradé de plus en plus, provoquant la disparition de plusieurs espèces importantes dans la chaîne alimentaire. Il faut donc essayer de limiter les émissions de gaz à effet de serre et tout ce qui y contribue.