L'antarctique sous surveillance (vidéo)
1. Fonte des glaces
Le recul des glaciers est une des manifestations les plus spectaculaires du réchauffement de la planète. A quelques exceptions près, il s’observe sur les continents et surtout en Antarctique et en Arctique.
L’Antarctique est un continent avec en hiver -70°C dans les terres et -35°C sur les côtes, et en été -35°C dans les terres et 5°C sur les côtes. Ce continent a un inlandsis (glace à l’intérieur du pays et vaste glacier occupant les hautes altitudes) de 4500m d’épaisseur et constitué d’environ 90% de l'eau douce du gloge.
L’Arctique est la région entourant le pôle Nord, à l’intérieur et aux abords du cercle polaire Nord. Les banquises estivales arctiques montrent une tendance à la régression. La banquise hivernale (étendue de glace pendant l’hiver), varie peu du fait de la nuit polaire très froide qui dure la moitié de l’année, tout contrairement à la banquise estivale (étendue de glace pendant l’été) qui subit de grosses variations.
Les glaces de mer sont tout simplement des glaces qui se sont formées par le gel de l’eau de mer. Leur étendue maximale (environ 15 000 000 km²) survient à la fin du mois de mars et leur étendue minimale (environ 7 000 000 km²) en septembre. La superficie des glaces polaires varie en fonction des saisons. Des mesures ont été faites pendant un intervalle de temps d’un siècle. En hiver, la mesure de la superficie de la banquise indique environ 15,5 millions de km². Alors qu’en été, elle indique environ 9,8 millions de km². Dans les saisons intermédiaires, elle mesure environ 14,7 millions de km² au printemps, puis environ 11,9 millions de km² en automne. Néanmoins, la tendance générale de cette superficie est inquiétante : elle chute. En effet, en hiver 1900, la glace mesurait 15,5 millions de km² pour 14,9 millions de km² en hiver 2005. Cette tendance est d’autant plus frappante en été. En effet en été 1900 la superficie des glaces était de 11,05 millions de km² alors que 105 ans plus tard, elle est de 7,9 millions de km². De plus, c’est en été 2007 que l’extension la plus minimale de la banquise arctique fut mesurée. En effet elle a atteint 4,13 millions de km², alors que de 1979 à 2000 elle était de 6,74 et en 2005, l’ancienne minimale, étant de 5,32 millions de km². La diminution de l’extension de la banquise est de plus en plus marquée, surtout en été. L’année 2007 a donné lieu à des hypothèses plus ou moins catastrophiques sur l’avenir de la banquise estivale. En effet certains scientifiques pensent qu’elle pourrait totalement disparaître en 2050, en 2040, voire en 2030…
Pour conclure, l’évolution de l’étendue de la banquise arctique a été très marquée en 2007, et cette anomalie estivale s’inscrit dans une tendance longue à la diminution de cette banquise. De plus, si l’Antarctique et le Groenland venaient à fondre complètement, le niveau de la mer augmenterait de plusieurs dizaines de mètres.
La fonte de l'Arctique (vidéo)